Cette prod’ ma terre d’accueil, je balance la flemme au cercueil Je te propose de faire le deuil, de bricoler ton propre treuil Je refuse de me perdre de vue, de finir porté disparu Comme le pote qu’a pas prévenu, qu’on retrouvera suspendu Parlent tous de trouver sa voie, mais leur périph’ laisse peu de choix, Depuis que je file droit, je connais vraiment mon chemin de croix Des fois j’aime presque mon taf, je vais finir à la masse Je me fume en plusieurs taffes, sans laisser de traces Là dehors c’est le vacarme, des gilets jaunes qui s’acharnent Des raisons de perdre son calme, les matraques pleuvent sur les crânes J’en vois tant voter pour des cons puis les accuser de leur implosion Y’a plus de saison les gens et le ciel enchainent dépressions sur dépressions Je ferais simple et efficace, comme un pavé dans la gueule Que tu captes ma syntaxe, qu’on est de ceux qui en veulent Le confort n’a de valeur seulement quand tu le partage J’ai mes torts mes erreurs mais j’évite le carnage L’école m’a porté nul part, j’me suis fait par hasard Entre la ville et le terroir, tu vois le truc de bâtard Demain je braque une Tesla je vais me barrer sur la lune Ici la gravité me foudroie, l’espace-temps c’est de la thune Prends ce track comme un tir de sommation Alcool pour détonation viens te noyer dans le son Goute ton premier trip aux prises de Waks Productions Tympan cramé sur la piste je finis en incinération Prends ce track comme un tir de sommation Alcool pour détonation viens te noyer dans le son Goute ton premier trip aux prises de Waks Productions Tympan cramé sur la piste je finis en incinération

Des frissons sur une prod, la prose claquée dans l’heure Dévier des trains et des codes, demande aux peaky blinders Un détournement de mineur n’a pas partout la même valeur Achète ton prochain âme sœur qu’on l’exporte par conteneurs Ici une injection de Marvel on s’oublie quelques heures Une invention de maquerelles qui tire l’argent et le beurre On vit dans le déni, dans le déni, dans le déni Tourisme de masse ou sexuel dans le déni L’Everest se gravit tellement que ça devient un délit Des missives vocales créent toutes les formes de Syrie Je vois que les pipes ça se négocie, l’amour propre se falsifie Dire qu’une vie ça n’a pas de prix, à un arbre qui croise une scie Des voitures autonomes pour des mecs qui le sont plus Y’a que des formes sans fond, des esthètes des détenus Idées volatiles, j’ai que des idées volatiles Pour lutter contre vos putains de délires mercantiles Des voitures autonomes pour des mecs qui le sont plus Y’a que des formes sans fond, des esthètes des détenus Idées volatiles, j’ai que des idées volatiles Pour lutter contre vos putains de délires mercantiles Je suis de ces faux calme avec une jauge limite Qui s’anesthésient le crâne avant de poser des mines Trente piges et je pige pas ce qui se passe dans vos têtes Le vertige et le bonheur sont des notions abstraites Les tensions s’accentuent certains tuent pour un accent Profusion d'insolence putain de cyber harcèlement Ils ont les neurones grillés sont des hommes laxatifs Tous ont leur mot à dire crisent comme des émotifs Pas grand-chose d’utile sur vos gifs vos emojis La vie numérique divise je m’en cogne de ton avis Ça devait être un outil, devenu un droit à l’oubli Ça devait être un outil, devenu un droit à l’oubli Ça devait être un outil, devenu un droit à l’oubli Ça devait être un outil, devenu un droit à l’oubli Des voitures autonomes pour des mecs qui le sont plus Y’a que des formes sans fond, des esthètes des détenus Idées volatiles, j’ai que des idées volatiles Pour lutter contre vos putains de délires mercantiles Des voitures autonomes pour des mecs qui le sont plus Y’a que des formes sans fond, des esthètes des détenus Idées volatiles, j’ai que des idées volatiles Pour lutter contre vos putains de délires mercantiles Tyrannosaure tyrannique la connerie préhistorique Alors qu’un paraplégique invente la roue monolithique Le futur c’est répéter le passé avec technologie La censure en VR sera vraiment dernier cri Des voitures autonomes pour des mecs qui le sont plus Y’a que des formes sans fond, des esthètes des détenus Idées volatiles, j’ai que des idées volatiles Pour lutter contre vos putains de délires mercantiles Des voitures autonomes pour des mecs qui le sont plus Y’a que des formes sans fond, des esthètes des détenus Idées volatiles, j’ai que des idées volatiles Pour lutter contre vos putains de délires mercantiles

Back to basics, j’attaque la tise J’érotise la zik qu’elle me psychosomatise Pas besoin de vocalises car chaque chance est unique Les chocs s’esquivent, s’encaissent ou se délivrent Y’a pas si longtemps que j’ai saisis le déclic J’ai toujours vrillé de manière cyclique L’esprit est cryptique, mais je refuse de finir En suicide critique comme un pote qui délire Juste plaqué mon taf tenter de m’accomplir Je t’invite à passer le cap pas jouer au martyr Si je vais droit dans le mur ce sera en souriant Tente la clope sur la lune comme les vaillants Si je fume ton égo c’est que je protège le mien Les putains de démagos m’ulcèrent jusqu’au rein Quand le rêve américain te prend pour un chien En freelance je jouerais ma vie comme un gamin Presser sur la détente, c’est juste perdre son temps Les poumons en cendres, t’as toujours tiré violemment Pendant que la bourse dément, t’attrape les couilles et les vend A la fin qu’est ce qui te prend, rien n’est acquis tout se défend J’ai vu Alzheimer dans son repaire Bouffer les idées claires de mon grand père Que j’ai viré de ma vie dix ans en arrière Lui et tant d’autres dont j’avais rien à faire J’étais qu’un putain d’enfant trop fier Maintenant je bade devant une civière A mes fantômes je sais plus quoi dire Je passe d’ellipses en éclipses juste pour rire Prendre sur soi n’est pas gratuit Je claque pas mon empathie pour n’importe qui Souvent j’en paye le prix Je m’économise les jours de pluie Le monde moderne est ma dystopie Je regrette rien sauf tout ce que j’ai fui Presser sur la détente, c’est juste perdre son temps Les poumons en cendres, t’as toujours tiré violemment Pendant que la bourse dément, t’attrape les couilles et les vend A la fin qu’est ce qui te prend, rien n’est acquis tout se défend Par excès de principes tu finis par rater l’essentiel Tu sais même plus à qui ou quoi tu tiens tête A la fin tu la perd, aux égarés je lève mon verre Presser sur la détente, c’est juste perdre son temps Les poumons en cendres, t’as toujours tiré violemment Pendant que la bourse dément, t’attrape les couilles et les vend A la fin qu’est ce qui te prend, rien n’est acquis tout se défend Presser sur la détente, c’est juste perdre son temps Les poumons en cendres, t’as toujours tiré violemment Pendant que la bourse dément, t’attrape les couilles et les vend A la fin qu’est ce qui te prend, rien n’est acquis tout se défend

La page blanche est raturée, la prod finira fracturée A chaque ciel azurée, marée humaine déversée La diversité culturelle c’est se copier/coller Je pers pas de vue que se formater c’est s’effacer L’Histoire sans fin m’a appris à me méfier du néant Les fondements modernes sont d’abrutir les enfants Mes potes essaient de sauver les leurs de la déflagration On pose les bases de la reconstruction post explosion Au gouvernement l’éducation est un mauvais investissement L’enseignement finira fusillé par un américain déviant Le terrorisme nait de l’inculture, la politique de l’imposture A un monde immature, les fléaux de l’humaine nature Je veux pas de gamins pour qu’il finissent comme vous Puis j’ai pas l’intention de jouer au garde-fou Pas besoin de cramer mon destin d’un coup Je veux pas de gamins pour qu’il finissent comme nous Multiplication de l’espèce, allocations express Traditions perverses, et adoptions business Elevage d’humains en batterie, ou en plein air Des dressages foirés à vie, avec ou sans misère L’enfant seul d’Oxmo en souvenir, et son arrivée sur terre Les jeunes te disent « y’a R », les bas-fonds de l’épistolaire Des écrans pour rétines, culture du vide intersidéral Même en tant que technophile, incompréhension abyssale Chacun son parcours plus ou moins en dents de scie Je rêve que les petits zombies élèvent leur esprit Je veux pas de gamins pour qu’il finissent comme vous Puis j’ai pas l’intention de jouer au garde-fou Pas besoin de cramer mon destin d’un coup Je veux pas de gamins pour qu’il finissent comme nous De la technologie coupe pas le cordon Sers t’en juste à te coucher moins con Je veux pas de gamins pour qu’il finissent comme vous Puis j’ai pas l’intention de jouer au garde-fou Pas besoin de cramer mon destin d’un coup Je veux pas de gamins pour qu’il finissent comme nous

Je vous laisse vos jeux à boire j’ai un devoir de mémoire Je tise pas pour la gloire ni me noyer dans le brouillard Le thorax en guise de cendar je l’ai laissé sur un comptoir J’ai renoncé aux joints de batards pas de cracher mes idées noires Je suis le petit fils du Hasard maintenant je pisse sur le désespoir Il est jamais trop tard pour te retourner une histoire J’m’en bats de ton caviar, je pillerais ta cave de pinards Je te laisse tes coups d’un soir, se faire niquer c’est tout un art On a mieux à bâtir que vos clichés de putains C'est pas parce que tu mets des "j'aime pas" que ton avis compte Car l'amour n'est pas dans l'pré il est dans l'acompte Il parait que... moins et moins font plus mais, Sur mon compte en banque j'ai moins que rien mais j'attends toujours plus. J'aurais pu voir la vie en rose, si j'broyais pas du noir Mes petit yeux psychosent au contact de la victoire, mes Principes et mes addictions s'mélangent les saisons, et J'anticipe les réactions en leur donnant raison Si les connards étaient invisibles on t'verrait pas Ta veste est réversible même ta duplicité l'verra Leurs poignards sont impassibles comme les yeux d’un soldat Leur étendard taché de haine est transmissible comme le sida On a mieux à bâtir que vos clichés de putains On a mieux à bâtir que vos clichés de putains On se tient la main par solitude, mais On finira par se la lâcher par lassitude, ouais Après tout notre amitié n'est qu'une taffe tirée, Mieux vaut avoir les poumons noirs.. que l’cœur brisé Je brule à vif tes habitudes On se fume entre attitudes et latitudes Je perds pas de vue mes cassures et mes gars surs Les poumons fusillés plutôt que le cœur aux ordures Je veux un commis d’office pour toutes mes erreurs Les autres je les enterre la lune leur dernière lueur Plutôt crever que de renoncer à mes valeurs Que mes proches me pardonnent mes crises d’aigreur On a mieux à bâtir que vos clichés de putains On a mieux à bâtir que vos clichés de putains La solidarité s'résume à un grain de sable, Emporté par la marée, il ne restera que des souvenirs vagues. Si je garde les pieds sur terre mes rêves prendront un tacle Et au pire je simulerais mes blessures au beau milieu d'un stade. On se tient la main par solitude, mais On finira par se la lâcher par lassitude, ouais Après tout notre amitié n'est qu'une taffe tirée, Mieux vaut avoir les poumons noirs.. que l’cœur brisé Je brule à vif tes habitudes On se fume entre attitudes et latitudes Je perds pas de vue mes cassures et mes gars surs Les poumons fusillés plutôt que le cœur aux ordures

J’arrête les projets, maintenant mes idées je les construis Concrétise jour après jour, rien lâcher c’est le défi Entre les plans sur la comète et les paroles en l’air On s’est paumé dans des dizaines de dimensions parallèles Je pense mieux donc je suis, je calme l’alcool dans les artères Je veux le salaire que je mérite, avant la mise en bière Je reste éthique, méticuleux, méthodique tortueux Cynique quand je le veux, j’esquive les plans foireux Je te vendrais pas de la merde Je marche sur une corde raide J’ai plus le temps de le perdre J’ai plus le temps de le perdre Je suis personne donc je suis comme toi Je me fonds dans le décor je regarde passer les lois Je suis personne donc je suis comme toi Je tire ma vie au sort je mène le combat Le salariat m’a démoli, je veux bâtir ma putain de vie L’indépendance a un prix, mais toutes nos prisons aussi En boucle du lundi au vendredi, routine fatigue et fourberie Pendant que tes congés tu les négocie, je me casse loin de vos conneries Ouais je peux me planter, je peux me crasher, je peux éclater mon compte Pour le peu que j’ai, je préfère tout tenter que d’errer debout dans une tombe Chaque jour je nique sa peine Je marche sur une corde raide Je te laisse le temps de te perdre J’ai plus le temps de le perdre Je suis personne donc je suis comme toi Je me fonds dans le décor je regarde passer les lois Je suis personne donc je suis comme toi Je tire ma vie au sort je mène le combat Vivre et laisser vivre, nul n’est libre mais tout le monde trime Ivre que le sort décide décime dessine des sorts des signes Je connais plus d’un trentenaire qui se cherche encore La peur de se voir à l’envers et d’en perdre le nord Je te vendrais pas de la merde Je marche sur une corde raide J’ai plus le temps de le perdre J’ai plus le temps de le perdre Je suis personne donc je suis comme toi Je me fonds dans le décor je regarde passer les lois Je suis personne donc je suis comme toi Je tire ma vie au sort je mène le combat Chaque jour je nique sa peine Je marche sur une corde raide Je te laisse le temps de te perdre J’ai plus le temps de le perdre Je suis personne donc je suis comme toi Je me fonds dans le décor je regarde passer les lois Je suis personne donc je suis comme toi Je tire ma vie au sort je mène le combat

Des fois je me prends la tête j’oublie que j’écris pour me faire du bien En quête de textes qui vont te marquer mais tu me paieras trois fois rien Souvent je noircis le tableau pendant que tu jouis entre deux nuances de gris Je me délivre de mes démons, tu tournes en rond sur un circuit Histoires de pistons, de scissions, vos vies ne sont que des jeux d’enfants La théorie de l’évolution s’est fait fumée par un trafiquant Que tu vas aduler qui va te faire rêver avec tout son oseille T’es qu’une suite d’incohérences comme la Casa de Papel Le confinement t’a laissé des séquelles t’as vite fait le tour de toi-même Coupable de t’abandonner tu fais appel mais ton courage est à la peine Je suis fier d’avoir fait l’inverse je sors plus fort de ce bordel J’ai pris le temps d’éprouver mes convictions à coups de pelle J’essaie de vivre d’un taf qui me plait Je dévie de l’unanimité Mon humanité vibre de passions et de musique J’essaie de vivre d’un taf qui me plait Je dévie de l’unanimité J’aime ma femme mes proches je reste magnétique J’me multiplie comme mes outils, je me cherche où tu t’es perdu Je dissocie le corps et l’esprit tel un Blade Runner disparu Autodidacte polyvalent je refuse de m’aligner bêtement Déjà bloqué entre les « sans dents » et les bourgeois insolents Je suis d’ici et d’ailleurs, né au sud de nulle part Demande à un tirailleur, s’il a connu la gloire Je tire profit de chaque conflit je me fabrique de nouvelles armes Une vie ne vaut pas un crédit mais le savoir est une lame Je l’aiguise quand tu déguises tes idées explicites De nos jours l’éthique a une gueule de trafic illicite La taxe Covid annonce des licenciements massifs et abusifs Dans ce monde régressif je navigue de récifs en récifs J’essaie de vivre d’un taf qui me plait Je dévie de l’unanimité Mon humanité vibre de passions et de musique J’essaie de vivre d’un taf qui me plait Je dévie de l’unanimité J’aime ma femme mes proches je reste magnétique J’essaie de vivre d’un taf qui me plait Je dévie de l’unanimité Mon humanité vibre de passions et de musique J’essaie de vivre d’un taf qui me plait Je dévie de l’unanimité J’aime ma femme mes proches je reste magnétique